La révélation de Krisna

Publié le par islal

Des nouvelles du Bugarach: quand le poison devient nectar...

Du temps, beaucoup de temps s'est écoulé depuis le dernier article déposé sur ce blog, jalonné de belles maturations, étapes difficiles finalement couronnées de réalisations, j'ose le dire, extatiques! Du temps, beaucoup de temps s'est écoulé depuis les mots "conscience totale", "convergence consciente", depuis ce désir de l'Âme émis de la neuvième marche de la pyramide maya de générer, ensemble, l'union véritable avec le Divin.  
Je passerai rapidement sur ces étapes, impatiente que je suis de partager et de transmettre ce qui fut pour moi l'ultime révélation, celle qui répond et rassemble, par l'évidence, nos balbutiements, nos multiples tentatives de définir, d'identifier et de nommer enfin la véritable nature de ce Divin, concept nébuleux et cependant toujours générateur de questions plus pertinentes, plus proches de Celui qui, tel un "amant-aimant", nous attire et nous ramène à Lui...
Depuis la cérémonie de cette fameuse convergence consciente qui se déroula à La Pierre des Farfadets, en Vendée (voir articles précédents), nous fûmes quelques-uns à finalement nous rendre dans l'Aude, afin de contenter notre envie de découvrir ceux qui nous appelaient alors:  Marie-Madeleine de son fief de Rennes le Château, et ce mystérieux  Pech du Bugarch dont nous allions gravir le sommet. C'était en août de l'année 2010. Ce séjour terminé, certains regagnèrent l'ouest. Je ne pus m'y résoudre. Cette terre-là m'avait attrapé le coeur. Je l'avais tant attendue. Sa beauté, la mémoire qui se dégageait de sa terre rouge, de ses étendues sauvages tantôt généreuses, tantôt vouées à la rudesse d'un climat semi-désertique, la présence du minéral-gardien de cette mémoire qui se manifestait en de multiples visages dessinés dans la roche, m'ouvrirent le coeur à tel point que je ne pus réfréner le flot de larmes si longtemps contenu, où la joie se mêlait à la tristesse d'en avoir été jusque-là séparée. Je me savais revenue à la maison et m'installai dans un petit village niché entre les gorges de Galamus et mon bel ami, le Bugarach. C'est de là que je vous écris aujourd'hui.
Hormis les natifs de cette région, je n'ai croisé jusqu'à ce jour que des personnes qui furent, tout comme moi, attirées plus ou moins consciemment et dont le coeur fut définitivement conquis. Leur installation dans la région fut pour la majorité d'entre elles étonnement facilitée, ces personnes étant pour une large part mûes par un désir commun: réaliser et vivre pertinemment, dans la matière, leur aspiration spirituelle, quelle que soit la forme que celle-ci prenne, rejetant et/ou transformant de ce fait, les carcans, aberrations et autres corruptions imposés par les modes de gouvernance de la société actuelle. Et c'est un fait indéniable qu'ici, Chronos ne règne pas en maître et que le temps s'accordant aux êtres véritables en marche, génère rencontres et évènements sur un mode synchronique, échappant à toute tentative de contrôle mental de la destinée.
En ce qui me concerne, c'est tout d'abord le lien regénéré entre la voie des mayas et celle de la science védique qui m'amena naturellement ici et ceci  bien avant que j'en aie eu la moindre connaissance. Je peux alors affirmer que si mon Âme savait où elle menait mon corps physique, ma personnalité, elle, n'en avait pas conscience. Ce n'est qu'en opérant une lecture, recoupant faits et évènements, rencontres et réalisations que je compris la "raison" de ma présence ici. Une prophétie née du pays des mayas, transmise par un homme mexicain ayant séjourné alentours, me le fit comprendre. Viendrait un jour très proche où la voie maya du condor s'allierait à celle des vaisnavas venus de l'Inde védique et que de leur union dans le sud de la France, naîtraient les prémisses d'une société nouvelle dont le rayonnement et le modèle inspireraient le reste de l'humanité.  Cette prophétie me parvint alors que venaient de m'être révélés la véritable nature et le Nom de ce Divin dont la présence et la conscience en chacun de nous, nous fait avancer vers celui ou celle que nous attendons d'être. Les Védas et ses "représentants" étaient venus me l'offrir après que j'aie senti intuitivement un puissant appel vers l'Inde. Une fois captée, cette "pensée" envahit totalement mon esprit, ne me lâchant pas, tout comme ce groupe d'oiseaux magnifiques (aigles ou busards) qui, dans une ronde ininterrompue, m'accompagna durant quelques heures, afin que j'imprime définitivement cette information qui allait radicalement changer mon existence... Dans les jours qui suivirent, je rencontrai celui qui allait devenir mon cher compagnon de route et qui, avec patience, allait me permettre de m'initier à la science védique qui, je le découvris alors, notamment dans l'ouvrage de Barbara Hand Clow, "le Code maya", est à l'origine de la vaste connaissance maya du temps et de l'évolution de la conscience auquel celui-ci s'accorde. En sanskrit, "maya" signifie  "illusion du temps" et Krisna, "l'infinement fascinant", Dieu, la Personne Suprême, Source et but ultime de l'existence et de la connaissance, en est le maître. 
J'allais alors, de révélation en révélation, voir l'intention de la Personne Suprême à mon égard puis, d'étonnement en étonnement, réaliser notamment qu'il révélait dans les Védas, les concepts de la fractalité et de la science quantique, des milliers d'années avant que les scientifiques de notre ère n'en découvrent les principes en l'occurrence générateurs de cette société idéale que nous portons tous en nos coeurs.
C'est à la découverte de cette "conscience totale", celle de Krisna "l'infiniment fascinant", que je vous convie aujourd'hui.
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