LA SYMBOLOGIE de L'écriture: outil d'abondance pour une humanité en quête d'unité

La Symbologie, qu’est-ce que c’est ?

Si la symbologie est l’art de décrypter le sens des symboles, à quoi se réfère-t-on pour interpréter ceux-ci ? Tout d’abord, il est indispensable de comprendre que nous évoluons dans un monde de symboles et que nous-mêmes incarnons, dans la matière, un symbole vivant. Nous ignorons notre véritable nature et celle du monde dans lequel nous évoluons, car tout notre système d'éducation et d'information est formaté de telle sorte que nous ne pouvons y avoir accès. Dans ce monde borgne, toute manifestation ou phénomène non "agréés" sont qualifiés d'irrationnels, d'illusoires, nés des élucubrations d'esprits égarés ou malades ... En quelque sorte, nous avançons péniblement à cloche-pied, persuadés que nous sommes unijambistes alors que nous sommes dotés de deux jambes. Comment pourrait-il en être autrement dès lors que les fondations de notre société ont été détruites pour être remplacées par un modèle artificiel et mensonger de conditionnement, afin de  maintenir notre espèce dans l'ignorance et la couper de toute possibilité d'évolution.


 

En effet, si nous sommes persuadés d’être unijambistes et parfois si fiers de l’être - car nous avons tendance à penser que nous sommes à l’apogée de notre évolution - c’est parce que nous sommes dotés de deux cerveaux et que nous ne sollicitons qu’un seul d’entre eux : le cerveau gauche. Lui, gère le passé et le futur qui nous permettent d’établir des plans, d’émettre des projets. Il analyse et rationalise. Il est l’expression même de l'identité dont la société patriarcale dans laquelle nous évoluons, nous impose l'exclusivité, et c’est un fait qu’il gère la partie dite masculine de notre corps, son côté droit.

Généralement, nous méconnaissons et ne sollicitons que trop peu ou en toute inconscience notre cerveau droit, qui lui, évolue dans un espace où n'existe aucune limite de temps ou d'espace. Celui-là nous relie à l’ensemble des règnes de la nature ainsi qu’à l’Ether, connu également sous les termes d'Akasha ou de champ akashique. Ce champ constitue une sorte de mémoire et de potentiel où sont stockées toutes les informations relatives à notre univers. C’est ce cerveau droit qui fait dire aux indiens Lakotas leur formule sacrée : Ô Mitakuye Oyasin - nous sommes tous reliés. Ce cerveau, c’est notre part féminine, intuitive se mouvant dans un Présent Eternel et qui gère la partie gauche de notre corps.

Cette part de nous-mêmes fonctionne de façon totalement libre et autonome, à l’insu de notre cerveau gauche auquel, à tort, nous nous identifions et nous limitons, ainsi que je le constate depuis seize années dans les textes produits dans mes ateliers. La personne qui écrit se concentre, rationalise, construit du sens ou encore s'efforce de parfaire l'aspect esthétique de sa production, pensant détenir la maîtrise totale de celle-ci... Pourtant, ce texte lui aura en partie échappé car en-deçà du sens que cette personne en a extrait, un autre sens, autonome, symbolique et archétypal y a dans le même temps été déposé, en attente d’être lu et porté à la lumière de la conscience... Ici, une lecture spécifique s'impose, parce que le langage employé nous est inconnu. Nous n'avons pas été formés à cela et passer cette frontière génère au mieux, de la crainte au pire, un rejet parfois très vivement exprimé. Ce langage, relié à notre mémoire individuelle et collective, est celui que la symbologie décrypte.


A quoi ça sert l’écriture ?

Il semble que l’écriture ait fait son apparition afin que l’homme se souvienne … Pas seulement, pour qu'il comptabilise ses possessions ainsi que certains spécialistes souhaiteraient qu'on le croie. Selon l'expérience que j'en ai, je  pense que l’écriture se manifesta pour que l'être humain se reconnecte à sa mémoire non seulement ancestrale - souvenez-vous du cerveau gauche - mais également à celle qui est reliée à l'ensemble des règnes de la nature et au cosmos, celle  issue de l’éternel présent, celle qui sait intrinsèquement ce vers quoi individuellement et collectivement nous tendons, en quelque sorte, notre Mémoire du Futur. C’est effectivement ce que j’ai pu constater au fil de ma recherche sur les textes produits en ateliers d’écriture car outre le changement de société que les ateliers d’écriture augurent, le contenu symbolique des textes sur lesquels ont porté mon analyse ont été vécu par leur scripteur, une à deux années plus tard. J'en déduis naturellement que ces personnes auraient gagné du temps dans leur expérimentation de vie en portant à leur conscience ce que leur cerveau droit tentait de leur révéler une à deux années plus tôt ?

L’émergence des ateliers d’écriture n’est pas due au hasard. L’écriture jusque-là réservée à une élite présentée comme "ayant reçu le don et l’inspiration", l’écriture-acte-solitaire, se démocratise, rallie un grand nombre d'individus  en proclamant que « tout le monde peut écrire » et regroupe autour d’une même table, d’une même impulsion, des gens issus d’âges et d’horizons sociaux totalement différents. Cependant, ceci n'est que la face visible de l’iceberg car il est à la fois exaltant et émouvant de dévoiler l’impulsion archétypale et le sens symbolique de l’immense cerveau droit qui s'exprime par ce type de Ré-Union

 

 

En conclusion...

 

Parvenir à interpréter la nature symbolique des expériences et manifestations de notre être au monde, c'est envisager de façon holistique le "je suis" incarnant dans la matière l'Un dans le Tout, le Tout dans l'Un et co-créant avec ses semblables, un nouveau modèle de société de nature holotropique où tout ce qui est en bas, je dirais au niveau cellulaire, est comme ce qui est en haut à l'échelle du cosmos. Je vous laisse imaginer le pas décisif dans notre évolution que tout cela augure...

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